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Affichage des articles du janvier, 2025

Les Rafles

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Le sort des Juifs dans le Fumélois : sur le Chemin de Mémoire      Pendant la Seconde Guerre Mondiale, comme 66 autres localités lot-et-garonnaises, Fumel est le théâtre d’une répression dirigée contre les Juifs issus de l’immigration. Ce sont des personnes originaires de pays où l’antisémitisme est virulent. Elles sont arrivées en France pendant les années 1920/1930.      Dès le mois d’octobre 1940, le gouvernement de Vichy sous la présidence de Pétain décrète un statut des Juifs qui fait de ces derniers une catégorie à part de la population.      En 1942, le Préfet du département, reçoit l'ordre de rassembler les Israélites pour les envoyer vers «  une nouvelle colonie juive située en Europe de l'Est  ». Cet ordre reprend l’argumentaire utilisé par les nazis pour ne pas révéler leur objectif d’extermination de tous les Juifs.      Les gendarmes sont chargés de «  ramasser  » environ 700 personnes dans le ...

Les Républicains espagnols

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Les Républicains espagnols de la SMMP : sur le Chemin de Mémoire       Cette plaque rappelle au passant qu'à partir de novembre 1939 environ 500 Républicains espagnols sont transférés vers l'usine SMP de Fumel, devenue SMMP en 1941. ils viennent pour la plupart du camp de « Judes » situé sur la commune de Septfonds près de Caussade (Tarn-et-Garonne). Ils doivent remplacer la main d’œuvre locale mobilisée après la déclaration de guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.      A la Libération de la France, ils doivent se rendre à l'évidence : la péninsule ibérique reste sous le joug des dictatures fascistes. Alors ils essaiment dans le grand Fumélois en se fondant dans le tissu local. Aujourd’hui, leur descendance constitue l'une des plus importantes communautés d'origine étrangère. La  Retirada  et sa mémoire      Fin janvier 1939, au moment de la chute de la Catalogne à la fin de la Guerre d’Espagne, des femmes, des...

Fumel

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Fumel honore ses Résistants : sur le Chemin de Mémoire rue Georges Kuntz   rue John Torikian      Outre la rue John Torikian, dont vous pouvez lire l’article qui lui est consacré , Fumel a aussi rendu hommage à Georges Kuntz en donnant son nom à une rue de la ville.      Georges Kuntz est né le 7 février 1917 à Châlons-sur-Marne. Il travaille à l'usine SMMP de Fumel. Au moment où il rejoint la Résistance, il est marié, a des enfants et vit à Libos.      Georges Kuntz est le capitaine de la Première Compagnie du groupe FFI « Geoffroy », créé au sein de la SMMP par Jean Vermont en 1943.  Durant l'été 1944, il participe aux opérations de neutralisation des voies de communication empruntant la vallée de la Garonne, à l'Est d'Agen. Le capitaine Pierre Montès fait le récit de la journée du 15 août 1944 au cours de laquelle Georges Kuntz trouve la mort : «  Le but de notre mission de reconnaissance était d e préparer le sabot ag...

Libos

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John Torikian : sur le chemin de Mémoire Au cimetière de Libos, encorbellement de la tombe de John Torikian réalisée par ses camarades de l’usine de Fumel.      John T orikian est né le 27 avril 1927 à Châteauneuf- du-Pape dans la Drôme. Les persécutions dont furent victimes les Arméniens incitèrent ses parents à fuir leur pays et à venir se réfugier en France . Avant la Seconde Guerre Mondiale , l'usine de Fumel recherch e des travailleurs. La f amille Torikian vi e nt alors s'installer dans la cité ouvrière du Chemin-Rouge.      Tout en apprenant un métier au Centre des Apprentis de l'usine SMMP, John fréquente des résistants qui appartiennent à une cellule clandestine du Front National de Libération de la France. Ce réseau a été créé à Montayral par le Parti Communiste dès 1941. John se charge de diffuser les mots d'ordre auprès de ses camarades de travail.      Quand les Allemands occupent la zone Sud, en novembre 1942, le jeune Jo...