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La Gare

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  La stèle près de la  «  Gare »  : sur le Chemin de Mémoire   Stèle sur le passage à niveau près du lieu-dit la  «  Gare  »        Cette stèle rappelle le massacre du jeune Roger P omarède le 21 mai 1944 par les miliciens et les Allemands. Elle a été érigée sur l'ancien emplacement de la maison de la garde-barrière.       Roger Pomarède revient de reconnaissance avec Jean Bayle. Il découvre que la barrière du passage à niveau est baissée. A cette heure de la journée, c’est inhabituel. Il descend de voiture pour vérifier. Il est aussitôt fauché par les tirs des Allemands et des miliciens postés en embuscade. Grièvement blessé, les Allemands refusent que la garde-barrière appelle des secours. Ils le laissent agoniser sur la route. Il avait 18 ans.      Son camarade, bien que blessé, réussit à s’enfuir à travers les bois et se réfugie à Blanquefort-sur-Briolance où il est soigné pendant u...

Usine de Fumel

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La Résistance dans la SMMP : sur le Chemin de Mémoire Chaîne de coulée de pièces en fonte à l'usine de Fumel Le Front National      Le Front National  de lutte pour la libération et l'indépendance de la France est créé le 15 mai 1941 par le Parti Communiste, mais il n’est actif qu’à partir de juillet 1941. Son but est de rassembler tous les mouvements de Résistance y compris les non communistes. Ses moyens : la propagande, la fabrication de faux papiers, les sabotages…      A Montayral, le groupe « Cabannes » est constitué par le colonel Lakanal. Quand il part à l’état-major FTP-F dans le Lot, il est remplacé par Georges Toulza. En 1942, ce dernier a déjà pris contact avec les cellules communistes du secteur de Fumel, avant de diriger le Front National local. Ferragut, Salet, Torikian, ouvriers ou apprentis de l’usine, relaient les mots d’ordre du Front auprès de leurs collègues. La Résistance s'organise face à Vichy    ...

Sauveterre-la-Lémance

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    Les carrières d' « As Cambous »  : sur le Chemin de Mémoire Les carrières d'As Cambous à Sauveterre-la-Lémance Le Camouflage Du Matériel où C.D.M.      Après la défaite de juin 1940, le matériel de l’armée française doit être reécupéré par les Allemands, selon la convention d’armistice. Il faut donc soustraire à la Wehrmacht les matériels abandonnés ou stockés sous contrôle. Il doit servir au moment où la France retrouvera son indépendance.           A la demande du général Touzet du Vigier, le colonel du Tertre-Delmarcq crée la section spéciale du C.D.M. pour camoufler et entretenir les véhicules. Le commandant Mollard prend la direction générale des opérations.      Deux personnes sont à l'origine du camouflage du matériel militaire à Sauveterre-la-Lémance : J.-Georges Delrieu, ingénieur civil et directeur des « Chaux Rabot » et résidant à Sauveterre. Il est démobilisé le ...

Lastreilles

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  Une unité  « Prosper » à Lastreilles : sur le Chemin de Mémoire   Eglise de Lastreilles        Nous ne savons pas exactement quand, où, qui et combien de temps, un détachement du bataillon FTP-F « Prosper » a stationné dans ce secteur. Selon les dires des habitants des environs, au lendemain de la guerre, des maquisards étaient cantonnés près de l’église de Lastreilles, sur la commune de Saint-Front-la-Lémance (47). En essayant de recouper les récits avec la topographie, il semblerait qu'il s’agisse du hameau de « Coudet ». La présence en ce lieu n’a pas dû dépasser une quinzaine de jours. Rester trop de temps au même endroit constitue un risque majeur : filatures par les forces de répression, dénonciations… Pour ce qui concerne la période, là non plus pas de date. Nous pouvons cependant supposer qu'elle doit être comprise entre l’automne 1943...

Les Escaliers

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   Ecole des Cadres : sur le Chemin de Mémoire La ferme du Theil près des Escaliers      « Tom », du maquis « Soleil », est chargé de repérer un lieu de possible cantonnement pour installer une « Ecole des Cadres ». Il retient le secteur des « Escaliers » sur la commune de Sauveterre-la-Lémance (Lot-et-Garonne). C'est un emplacement idéal, à a proximité immédiate de la Dordogne et du Lot.      Il prend contact avec un habitant du hameau. Il s’agit de M. Teyssandier invalide de guerre gravement blessé au cours du premier conflit mondial. Cet homme nourrit une solide haine à l'égard des Allemands, ce qui le pousse à aider les maquis dans leur combat. Il propose de prêter au groupe une ferme abandonnée, au milieu des bois, au lieu-dit « Le Theil », sur la commune de Montcabrier (Lot).      Les bâtiments du corps de ferme sont adaptés pour héberger une structure de type école pour les...

Tournon

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    Tournon-d'Agenais : sur le Chemin de Mémoire  La répression allemande Le statut des Juifs et l’assignation à résidence de Juifs étrangers à Tournon-d’Agenais      « Nous, Maréchal de France, chef de l'État français, Le conseil des ministres entendu, décrétons :  Article premier.  Les ressortissants étrangers de race juive pourront, à dater de la promulgation de la présente loi, être internés dans des camps spéciaux par décision du préfet de leur résidence. »      Cette phrase, extraite des nombreux textes du gouvernement de Pétain, illustre l’attitude des autorités de Vichy à l’encontre des Juifs étrangers, mais aussi de ceux de nationalité française. Le statut des Juifs est promulgué en septembre et octobre 1940. Il exclut de la société la partie de la population de confession israélite. Les Français juifs sont empêchés d’exercer leur profession et les Juifs étrangers sont assignés à résidence dans le Sud de la F...